La surcharge pondérale, facteur de risque majeur de la maladie du foie gras
La surcharge pondérale, qui inclut le surpoids et l’obésité, est un problème de santé publique mondial, dont l’incidence ne cesse d’augmenter. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, depuis 1975, le nombre de cas d’obésité a presque triplé à l’échelle planétaire.
La France n’est pas épargnée par cette épidémie. Une étude épidémiologique récente, conduite à l’initiative de la Ligue contre l’obésité et coordonnée par des chercheurs de l’Inserm et du CHU de Montpellier, a révélé que 47,3 % des adultes français étaient en surpoids ou obèses [1].
La surcharge pondérale est associée à de nombreuses comorbidités et à une augmentation de la mortalité. Elle favorise notamment les maladies cardiovasculaires et métaboliques, les troubles musculosquelettiques, ainsi que plusieurs formes de cancers. Parmi les très nombreuses complications de la surcharge pondérale, on entend aujourd’hui de plus en plus parler de la “maladie du foie gras” ou NASH (pour Non-Alcoholic SteatoHepatitis), qui touche 25 à 30 % de la population générale et notamment 70 à 80 % des personnes souffrant d’obésité et de diabète. Il s’agit de la maladie hépatique la plus fréquente dans les pays occidentaux.