L'infarctus du myocarde

Maladie liée à une obstruction totale d’une ou plusieurs artères coronaires, d’où un arrêt de la perfusion sanguine du muscle cardiaque (plus d’ apports en O2) entrainant une destruction plus ou moins étendue des cellules myocardiques (nécrose du myocarde). 

On compterait en France, près de 100.000 infarctus du myocarde par an. C’est une maladie potentiellement grave : 96 % des personnes qui font un infarctus survivent au-delà d’un mois, et 89 % survivent au-delà d’un an.

Il s’agit donc d’une  maladie qui peut être mortelle et qui expose à des complications potentiellement graves en cas de survie, avec un risque d’insuffisance cardiaque en cas d’infarctus massif, de troubles du rythme cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral.

L’une des principales complications est la récidive, d’où l’importance de la prise en charge médicale qui suit un premier infarctus.

Infarctus du myocarde

Pronostic post-infarctus : Facteurs déterminants et évaluation médicale

Tous les patients n’ont pas le même pronostic après un infarctus, en fonction de leur âge, de leur sexe, de l’existence de facteurs de risque cardiovasculaire (comme le tabac, l’excès de cholestérol ou le diabète, par exemple), et bien sûr, selon la gravité de l’infarctus (étendue de la zone du muscle cardiaque affectée) et selon la rapidité de mise en œuvre d’un traitement d’urgence.

La gravité de l’atteinte du muscle cardiaque est évaluée grâce à divers examens médicaux : électrocardiogrammeéchographie cardiaque, coronarographiescintigraphie, par exemple. De plus, il est possible de doser dans le sang certaines enzymes cardiaques qui ont été libérées lors de la destruction des cellules.

Prévention et habitudes de vie

Pour réduire le risque d’infarctus du myocarde, il est essentiel d’adopter des habitudes de vie saines :

  1. Alimentation équilibrée : Consommer une alimentation riche en fruits, légumes, grains entiers, protéines maigres et graisses insaturées (Oméga 3). Limiter les sucres ajoutés, les graisses saturées et les aliments transformés.

  2. Activité physique régulière : Faire au moins 150 minutes d’activité modérée ou 75 minutes d’activité intense par semaine.

  3. Gestion du poids : Maintenir un poids santé par une alimentation équilibrée et l’exercice.

  4. Arrêt du tabac : Éviter de fumer et réduire l’exposition à la fumée secondaire.

  5. Suivi médical régulier : Surveiller les facteurs de risque cardiovasculaires comme la pression artérielle, le cholestérol et le glucose sanguin, et suivre les recommandations médicales.

En adoptant ces mesures, il est possible de réduire considérablement le risque d’infarctus du myocarde et d’autres complications cardiovasculaires liées au surpoids et à l’obésité.

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