De l’insulinorésistance au diabète – Physiopathologie
On ne devient pas diabétique du jour au lendemain…
La phase d’hyperinsulinisme
Au cours de cette étape, qui peut durer plusieurs années, les cellules musculaires et hépatiques résistent à l'action de l’insuline, obligeant le pancréas à augmenter production d’insuline pour maintenir une glycémie normale – on parle d’hyperinsulinisme. Tandis que l’insulinémie s’élève progressivement, trahissant le déclenchement d’un mécanisme pathologique, la glycémie reste normale ou subnormale (< 1,1 g/L). D’où l’intérêt majeur de disposer à la fois de la glycémie et de l’insulinémie. L’index HOMA-IR, en tenant compte de ces 2 paramètres, permet de détecter de façon très simple le développement de l’insulinorésistance plusieurs années avant l’apparition du diabète.
La phase de prédiabète ou intolérance au glucose
Après un certain temps d’hyperinsulinisme, le pancréas finit par s'épuiser et ne parvient plus à fabriquer suffisamment d'insuline pour maintenir une glycémie normale. Celle-ci commence donc à s'élever au-dessus de 1,1 g/L). C’est le prédiabète.
Le diabète proprement dit
Quand la glycémie dépasse 1,26 g/L, le diabète est avéré.